Aujourd'hui, nous allons parler d’un sujet un peu spécial, à savoir la sorcellerie à Madagascar, ou ils appellent “Ody gasy” ou la sorcellerie malgache. Tout d’abord selon notre recherche, le “Ody gasy” est une pratique traditionnelle dans la Grande île. La sorcellerie dans le pays malgache ou “ody gasy” est le plus connu sous l'appellation “Mosavy”. A Madagascar, existe 3 sortes de types de praticiens de la magie : le sorcier ou “mpamosavy”, le diseur de bonne aventure ou divin “mpanandro” et le tradi-guérisseur ou “ombiasy”.
Pour en savoir plus sur le sujet, nous allons parler, surtout de la sorcellerie. Une fois, un journaliste étranger s’est rendu à Madagascar afin d’interviewer une femme qui pratique la sorcellerie malveillante afin de nuire à autrui, depuis à peu près 20 ans, qui se nomme “Nenitoa Razy”, cette dernière raconte comment elle a débuté dans ce monde, quels sont ses objectifs et ses aventures.
Journaliste : quels sont les avantages que tu tires à pratiquer la sorcellerie ?
Nenitoa Razy : Il y a des personnes que je n’apprécie pas tout simplement et je me délecte de leurs malheures, si je n’aime pas une personne, je vais tout faire pour qu’elle souffre, c’est comme cela qu’on fonctionne
Journaliste : depuis combien de temps avez-vous pratiqué la sorcellerie ?
Nenitoa Razy : cela fait à peu près 20 ans, depuis toute petite ma grand-mère m’a emmené avec elle pour m’initier à la sorcellerie, elle me montrait les rituels et avant de mourir, elle m’a d’abord transmis ses pouvoirs.
Journaliste : tu ne t’es jamais dit que c’est mal ce que tu fais ?
Nenitoa Razy : non, je n’en ai pas conscience quand cette force m’envahit, je ne suis plus moi-même, je ne me rends pas compte que ce que je fais est mal, mais dans ma conscience, c’est bien !
Journaliste : quel genre de fétiche ou gri-gri utilisez-vous ?
Nenitoa Razy : il y en a pleins, toute sorte de bois sacré, de racines et de plantes, de poussière de mort et des ossements de bébé ainsi que d’adultes. On mélange ce genre de chose avec du miel. Tout cela me murmure des choses quand quelqu’un veut me vaincre ou retourner des sorts à moi. Mes gri- préviennent quand quelque chose de mauvais se prépare comme cela je peux renforcer mes pouvoir et contre attaquer, ces derniers ne m’ont jamais déçu depuis que j’en pratique.
Journaliste : à quelle heure est-ce que tu sors la nuit ?
Nenitoa Razy : ce n’est pas moi qui choisis l’heure à laquelle je sors, c’est à cette force qui m’habite, c’est elle qui me dit, on y va et je me mets en route. Mais généralement, vers 23 heures, nous sortons entre sorcières. Nous parcourons souvent de grandes distances dans la nuit pour nous rendre à des réunions de sorcellerie collective. Avant de sortir de la maison, on se déshabille complètement, on enduit son corps d’huile de la tête au pied, ceci pour qu’ils soient bien lisses et glissants. Ensuite, on plie nos vêtements et on les transporte sur nos têtes. Avant de retourner à la maison, après la réunion entre sorcières, on plonge dans une rivière pour enlever l’huile, qui se fait généralement vers 03 h du matin.
Journaliste : que faites-vous quand vous croisez des gens durant vos voyages nocturnes ?
Nenitoa Razy : quand on croise des gens, ils deviennent paralysés par la force de notre gri-gri et on les fait souffrir en les torturant avant de rentrer.
Journaliste : d ’où tirez-vous de vos forces mystiques ?
Nenitoa Razy : c’est la mort qui est notre carburant, on se retrouve souvent dans des cimetières et on déterre des corps encore plus frais dont on utilise les chaires et les os pour nos préparations mystérieuses. Ce sont les éléments principaux qui rendent le gri-gri beaucoup plus puissant et efficace, pour ma part personne n’a encore réussi à vaincre la sorcellerie, grâce à mes gri-gri . J’ai déjà pris la vie de beaucoup de personnes de mon village.
En revanche, le témoin raconte que chaque dimanche elle se rend à l’église et fait comme si de rien n'était, d’ailleurs, elle se sert de cela pour masquer le mal qu’elle fait.
Sources : Takashi Entertainment & Overblog