La variole
du singe, plus connue sous le nom de Monkeypox ou encore Mpox, inquiète
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui déclare ce mercredi 14 août 2024
cette épidémie comme étant une urgence sanitaire internationale.
Le Monkeypox
est une zoonose virale, c'est-à-dire une maladie transmise de l’animal à
l’humain, particulièrement par des rongeurs.
Ce virus, qui a été diagnostiqué
pour la première fois dans la République démocratique du Congo en 1970, touche
actuellement plusieurs pays d’Afrique et a récemment fait son apparition en
Europe, plus précisément dans la capitale de la Suède, Stockholm, qui a été
classée comme étant porteuse du sous-type clade 1 du virus.
Il existe deux
principaux types de virus Mpox, à savoir :
- Le clade 1, qui s’est répandu
en Afrique centrale, avec une variante encore plus dangereuse, le clade
1b.
- Le clade 2, qui s’est répandu
en Afrique de l’Ouest.
Les symptômes de la variole du singe sont similaires à ceux de la variole, et se caractérisent par de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des frissons ainsi que des douleurs musculaires.
L’unique différence entre ces deux virus
réside dans le fait que le Monkeypox provoque des éruptions cutanées.
Face à cela, une conférence de presse dirigée par le Dr Tedros Adhanom, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a eu lieu pour déclencher le plus haut niveau d’alerte sanitaire internationale.
En effet, déclaré ce mardi 13 août 2024 par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, durant l’année 2024, plus de 15 000 cas d’épidémie de variole du singe sont apparus, suivis de plus de 461 décès, ce qui représente une forte augmentation comparée à l’année précédente.
Suite à cela, des mesures s’imposent : l’agence de santé publique de l’Union africaine lance un appel pour enrayer la propagation du virus sur le continent.