Renforcement de la visite technique des véhicules : la DGSR s'engage pour la sécurité routière et contre la corruption


Le nouveau directeur général de la DGSR (Direction Générale de la Sécurité Routière), le général de division Jeannot Reribake, a annoncé lors de sa prise de fonction des mesures visant à faciliter l'accès aux services de visite technique et à lutter contre la corruption. Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre d'une volonté d'améliorer la sécurité routière et d'optimiser les recettes de l'établissement.

La sécurité routière est un enjeu majeur pour tous les pays, et Madagascar ne fait pas exception. Dans le but d'améliorer les services offerts par la Direction Générale de la Sécurité Routière (DGSR) et de lutter contre la corruption, le nouveau directeur général, le général de division Jeannot Reribake, a annoncé plusieurs mesures lors de sa prise de fonction. Cet article analyse les opportunités, les défis et les impacts de ces nouvelles initiatives.

Ouverture des centres de visite technique le week-end : une opportunité pour les usagers

L'une des premières mesures annoncées par le nouveau directeur général est l'ouverture des centres de visite technique le samedi matin. Cette initiative vise à faciliter l'accès aux services pour les employés d'entreprises qui ne peuvent pas faire vérifier leurs véhicules pendant les jours ouvrables. Cette mesure, qui entrera en vigueur dès le week-end de Pâques, concernera dans un premier temps les centres de visite technique d'Antananarivo, avant d'être étendue aux autres régions.

Cette décision offre plusieurs opportunités. Tout d'abord, elle permettra de réduire les files d'attente et les délais pour les usagers qui ne peuvent se rendre dans les centres de visite technique qu'en dehors des heures de travail. Ensuite, elle contribuera à améliorer la sécurité routière en augmentant le nombre de véhicules contrôlés et en réduisant ainsi le risque d'accidents liés à des défaillances techniques.

Lutte contre la corruption : un défi de taille

Le général de division Jeannot Reribake a également annoncé son intention de renforcer la lutte contre la corruption au sein de la DGSR. Cette problématique est un défi majeur pour l'administration, car elle nuit à la qualité des services offerts et entache la réputation de l'établissement.

Pour y faire face, le nouveau directeur général a souligné la nécessité d'identifier et d'éliminer les rabatteurs qui tolèrent et encouragent la corruption. Des actions seront menées pour renforcer les contrôles et sanctionner les contrevenants. Cette lutte contre la corruption est essentielle pour améliorer la qualité des services et rétablir la confiance des usagers envers la DGSR.

Impacts financiers et amélioration des prestations

L'augmentation du coût des visites techniques, entrée en vigueur en janvier, a permis à la DGSR de collecter environ trois milliards et trois millions d'ariary entre le 2 janvier et le 5 mars. Ces fonds supplémentaires seront utilisés pour améliorer les prestations offertes aux usagers, notamment en ce qui concerne l'accueil et le fonctionnement de la direction.

La collaboration avec les autres acteurs de la sécurité routière, tels que les ministères des Transports et de l'Éducation ainsi que l'agence de transport terrestre, sera également renforcée. Cette coopération est essentielle pour prévenir les accidents et assurer la protection des usagers de l'autoroute.

Conclusion

Les mesures annoncées par le nouveau directeur général de la DGSR offrent de réelles opportunités pour améliorer la sécurité routière et faciliter l'accès aux services de visite technique. Toutefois, la lutte contre la corruption reste un défi de taille pour l'administration. Les impacts financiers positifs générés par l'augmentation des tarifs devraient permettre d'améliorer les prestations offertes aux usagers et de renforcer la collaboration avec les autres acteurs de la sécurité routière.

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