Les raisons pour lesquelles le pays est encore dans le gouffre

 

Madagascar est une merveilleuse île qui se trouve au Sud de l’Afrique plus précisément, dans le Nord-ouest de l’Océan Indien. Il est connu grâce à sa richesse naturelle et sa biodiversité, ces deux dernières qui attirent plus les touristes à venir visiter la magnifique île, c’est d’ailleurs la quatrième plus grande île du monde. Le pays compte environ 22 millions d’habitants avec un taux d'accroissement annuel de 2,8 %, environ 83 % de la population vit en milieu rural et 17% en milieu urbain. Toutefois, sa population est jeune, car environ deux tiers de la population a moins de 25 ans (64%) ainsi que près de la moitié a moins de 15 ans (47%). Cependant, la Grande île est classée dans le top 5 des pays les plus pauvres du monde.

Pourquoi Madagascar, vit encore et toujours dans la pauvreté ?

Madagascar est actuellement dirigé par Andry Rajoelina aux côtés du Premier ministre Ntsay Christian depuis l’année 2019 et la prochaine élection aura lieu cette année 2023. Par ailleurs, selon les explications de la Banque mondiale, les perspectives de développement à Madagascar demeurent entravées par le faible potentiel de croissance du pays et son exposition à des crises fréquentes, profondes et persistantes. Cette pauvreté est notamment importée par la classification internationale et réelle , mais aussi  par rapport aux vécus des Malgaches et par la pression de la société.

Différents types de pauvreté

A Madagascar, existe plusieurs différents type de pauvreté, comme ceux qui n’ont pas de quoi à manger, n’ont pas de maisons, de terre à cultiver, mais également ceux qui n’ont pas d’enfants. Ce dernier est considéré comme une importante raison de la pauvreté chez les Malgaches, car les parents qui n’ont pas d’enfant n’auront pas donc de mains d'œuvre afin de les aider pour trouver de l’argent. Les raisons pour lesquelles la Grande reste dans la même situation jusqu’à nos jours, selon Jannot, interviewé dans le documentaire “MADAGASCARE" de JC Pieri, car selon lui certaine population malgache fait encore, énormément attention aux règles, lois et tabous qui ont été imposés par leurs ancêtres. Prenons comme exemple, du “Famadihana” ou retournement de mort, ceci est une tradition chère aux habitants, qui se trouvent surtout dans les hautes terres, cette tradition a été pratiquée depuis les année de 1814, durant le règne du fils d’Andrianampoinimerina, RADAMA Ier. Cependant, cette pratique est un grand frein pour le développement de Madagascar, avec ceux qui viennent d'être cités, parce qu'ils sont justement maintenus juste pour garder la hiérarchie sociale malgache ou statuts sociaux (les andriana) qui sont les parents ou éloignés des souverains, (les hova) les hommes libres, “ les mainty ou les andevo” sont les esclavages.

L’éducation

L’éducation est aussi la raison principale de la pauvreté de la Grande île, car beaucoup de familles n’ont rien ou n'ont pas le moyen d'envoyer leurs enfants à l’école et l’Etat malgache ne propose pas et ne dispose pas des ressources afin de les aider. 25% des enfants de 7 à 14 ne vont pas à l’école, seul 1 enfant sur trois achève son cycle , à peine 3 enfants sur 10 qui arrivent à terminer un cycle complet. Durant son interview, Jannot a dit que “ l’éducation à Madagascar est nulle, car rien n’est investi, seuls les gens riches qui ont accès à l’éducation”.

La corruption

Ceci est considérée la première cause importante de la pauvreté de Madagascar, d’après l’article de RASAMOAELINA, sur le plan économique, elle fait baisser les recettes de l’Etat, et réduit le revenu des ménages et décourage les investissements, ruine le mécanisme du marché et favorise l’informel.

Cependant, il existe  toujours des solutions  afin de sortir de cette pauvreté persistante d'ailleurs, il y-a encore de nombreuses causes de cette dernière, comme les problèmes environnementaux, agricoles et élevages. Ce qu’il faut peut-être faire est surtout de faire des analyses sur les points cités en haut, mais également, il est strictement essentiel d’améliorer les connexions routières et l’accès à l'électricité dans la communauté afin de stimuler les activités de production non-agricole. Il faut également arrêter, la discrimination humaine, notamment entre les hommes et les femmes, car à Madagascar les hommes gagnent plus que les femmes.  

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