Violences faites aux femmes : une femme sur trois subit une violence au cours de sa vie à Madagascar

Ce vendredi, 25 novembre marque la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. 

 

Comme chaque année, le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pour cela, c’est parti pour 16 jours d’activisme, du 25 novembre au 10 décembre. Cette année, le thème est " TOUS UNIS ! L'activisme pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles !"

L’objectif des 16 jours d’activisme 

C'est afin de lutter contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles, ceci commence, ce vendredi 25 novembre et se termine le 10 décembre, à l’occasion des Droits de l’homme.

La raison de l’élimination de la violence à l’égard des femmes  

À ce moment où l’on parle, plusieurs femmes ou filles subissent des violences basées sur le genre. Selon les Nations-Unies, la violence à l’égard des femmes et des filles continue “ l’une des violations des droits humains les plus répandues, persistantes et les plus dévastatrices" dans le monde.


Les différents type de violences chez les femmes


- Violence exercée par le partenaire intime : c’est la plus connue, parmi les violences faites aux femmes ; selon l’OMS, elle couvre les sévices physiques et sexuels, la maltraitance psychologique et comportement tyrannique et dominateurs des partenaires intimes ou le VPI.

- Violence sexuelle et le harcèlement : s’agit d’un viol, actes sexuels forcés, des avances sexuelles non-désirées, des abus sexuels sur les enfants et elle peut être aussi un mariage forcé et harcèlement dans la rue  

- Trafic des êtres humains : une forme de criminalité, car les victimes de traite sont considérées comme une simple marchandise. 

- Mutilation génitale féminine : selon l’OMS,”elle recouvre toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute outre lésion des organes génitaux féminins”. 

- Mariage précoce : s’agit d’un mariage, dont l’une des deux personnes n’a pas encore l’âge légal pour se marier 

Quelle mesure a pris Madagascar face aux violences faites aux femmes ? 

La grande île avait déjà signé et ratifié la plupart des investissements internationaux, concernant la protection des droits humains, elle dispose une Politique Nationale de Promotion de la femme qui a été imposée et adoptée en 2000. Ceci vise surtout à “lutter contre les violences faites aux femmes et aux adolescentes, à assurer une meilleure intégration du concept Genre dans le programme de santé et de santé de la production”, dicté par l’UNFPA Madagascar. 

Après cette signature, les droits des femmes sont-ils vraiment respectés ? 

Cependant, bien qu’il existe un tel cadre juridique et institutionnel, mentionné en haut, l’inégalité entre les sexes persiste toujours jusqu’à nos jours. Ceci est sûrement à cause des éléments historiques, culturels et politiques, mais aussi et surtout socio-économique, d’après l’UNFPA toujours. 

Combien de femmes subissent des violences basées sur le genre ? 

Une femme sur trois environ subit une violence au cours de sa vie à Madagascar, parmi les formes les plus fréquentes sont la violence conjugale, le viol et l’inceste, l’exploitation sexuelle. Le pays contient l’un des taux de mariage précoce le plus élevé dans le monde, car une fille sur deux est mariée ou en union avant l'âge légal.

Vis-à-vis de cela, existe-t-il des mouvements à Madagascar, pour aider les femmes et les filles qui subissent des violences basées sur le genre?

Le mouvement Nifin’Akanga, qui lutte “ pour la dépénalisation de l’avortement”, car au pays, la proposition de loi sur l’IVG par ce denier a été refusée, elle est considérée,  contraire de la culture et aux valeureux Malgaches.

 Photo : Nifin'Akanga

 Le mouvement "Break the silence", qui lutte contre la culture du viol, crée depuis 2011, récemment l’équipe avait participé à une compétition mondiale, qui a été organisée par le Bureau des Affaires Éducatives et Culturelles du Département d’Etat Américain, et avait remporté bien évidemment le concours et devient par la suite la 5e équipe malgache ayant obtenu le financement.

 

Photo : Woman break the silence


 

 

 



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